Facebook a annoncé hier la suppression des comptes de six personnalités d'extrême droite, ainsi que le traceur de parcelles Infowars sur le réseau social ou sur Instagram. Alex Jones, le fondateur d’Infowars. Et Louis Farrakhan, chef de l'organisation de la suprématie noire Nation of Islam, qui fait régulièrement des remarques antisémites et homophobes. Paul Nehlen, Milo Yiannopoulos, Paul Joseph Watson et Laura Loomer sont également visés.
Chiffres dangereux
"Ces utilisateurs ont enfreint les règles d'utilisation de Facebook. Nous avons toujours interdit aux personnes ou aux organisations qui font la promotion de la violence et de la haine ou qui y ont recours, quelle que soit leur idéologie"a déclaré Facebook dans un communiqué de presse envoyé à l'AFP. Pourquoi attendre si longtemps pour le faire? La société avance le temps de l’enquête: il fallait déterminer si ces personnalités étaient bien "Dangereux"et lancé des appels à la violence contre des individus ou des groupes. Un argument difficile à convaincre.
Facebook nettoie après le massacre de Christchurch
Cette décision s'inscrit dans une approche plus globale visant à éliminer les discours de haine qui abondent sur les deux plateformes. Le Français Boris Le Lay a été suspendu il y a quinze jours, ainsi que des comptes et des pages britanniques d'extrême droite. Facebook n'a pas le choix: après la diffusion en direct du massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande, le géant de l'internet doit agir s'il ne veut plus être accusé de complicité.
la source: AFP et CNN Business