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Google refuse de payer les médias français

26 septembre 2019 - Non classé
Google refuse de payer les médias français


La France se prépare à transposer la directive européenne sur le droit d'auteur. Et Google a annoncé comment il entend se conformer à l'article 11 de cette directive. Cet article établit un "droit voisin" qui donne aux médias le droit d'être payés lorsque Google utilise des extraits de leur contenu sur son moteur de recherche.

Mais contrairement à son concurrent Qwant, qui a dit attendre les médias français RIB, Google n'a pas l'intention de payer. La société Mountain View préfère ne pas afficher le contenu pour lequel elle devrait payer.

"La nouvelle loi française sur le droit d'auteur, qui accorde plus de droits aux éditeurs de presse présents sur Internet, entrera en vigueur à la fin du mois d'octobre", déclare Google dans un article de blog. "Cette loi est la première transposition de la directive européenne sur le droit d'auteur, qui a été adoptée il y a quelques mois. Nous modifierons ensuite la manière dont les résultats des nouvelles apparaîtront dans notre moteur de recherche. Si vous êtes en France, vous verrez que certains résultats apparaîtront différemment. "

Moins de visibilité pour les médias français?

Actuellement, Google peut présenter des liens vers des articles d'actualités avec un aperçu (en plus du titre), y compris des lignes et parfois une vignette. Mais lorsque la loi française sur le droit d'auteur est en vigueur, le moteur de recherche n'affiche plus ces aperçus, à moins que l'éditeur n'autorise Google à publier les extraits gratuitement. Cela s'appliquera en France et aux médias européens.

En substance, avec la manière dont Google se conformera à l'article 11, les éditeurs ne pourront s'attendre à aucune compensation. Et ceux qui n'autoriseront pas Google à utiliser des extraits gratuits pourraient même être pénalisés pour perte de trafic.

Google s'était mobilisé contre cette directive. Le géant américain, par exemple, a menacé de fermer Google News dans les pays concernés. Il a également publié une étude indiquant que l'article 11 pourrait réduire de 45% le trafic de sites d'informations.



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