C’est la petite marque montante qui a reçu les honneurs cette année: OnePlus a été l’invité d’ouverture le deuxième jour de la convention annuelle de lancement de processeurs hautes performances de Qualcomm.
Son PDG et fondateur, Pete Lau, est venu annoncer, en chinois, l'intégration de Snapdragon 855 dans le futur terminal OnePlus, qui devrait être lancé au cours du premier semestre 2019. " Depuis le début, OnePlus n'offre qu'un seul modèle et est toujours équipé du SoC haut de gamme de Qualcomm. C’est donc seulement une suite logique qui permettra à OnePlus d’être l’une des premières marques à lancer un smartphone 5G ", A félicité Pete Lau.
Et il peut se féliciter car le petit fauteur de troubles appartenant au géant chinois de l'électronique BKK Electronics a fait une place de choix, notamment sur les marchés européen et indien. Dans ce pays, OnePlus gagne plus de 30% du marché du segment "premium" (jusqu'à 40% au deuxième trimestre de 2018), alors qu'en Europe, il prétend être le numéro 3 du même segment … mais sans donner parts de marché précises.
Jusqu'à présent, l'un des atouts majeurs de OnePlus était sa capacité à proposer des terminaux de très bonne qualité à des prix relativement bas. Mais les choses pourraient changer avec l’arrivée de la 5G. Pete Lau a dit à nos collègues Le bord que les smartphones 5G pourraient coûter 200 à 300 dollars de plus. Une gamme jugée généreuse par Cristiano Amon, président de Qualcomm, qui indique que les autres fabricants envisagent des tarifs plus agressifs.
Le Snapdragon 855 fera partie du futur "OnePlus 7", si nous anticipons la nomenclature logique, mais il est possible que le fabricant décide d'un nom différent pour marquer la présence de la 5G dans un appareil qui arriverait avant juin prochain.
Mais le SoC de Qualcomm sera également présent dans presque tous les terminaux haut de gamme des marques chinoises: peu après la conférence, les compatriotes de OnePlus, Oppo et Vivo (même société mère que OnePlus), mais aussi Xiaomi et ZTE annonce l'intégration du produit phare de Qualcomm dans leurs futurs terminaux. La seule exception chinoise notable est évidemment Huawei qui, avec sa division HiSilicon, développe ses propres puces, le Kirin.