Menu

Pourquoi ne dénonçons-nous pas le contenu haineux en ligne?

13 décembre 2018 - Non classé
Pourquoi ne dénonçons-nous pas le contenu haineux en ligne?


Le sexisme et le racisme sont populaires sur Internet

Signaler n'est pas bon. La phrase ressemble à une blague de la cour d'école, mais à l'âge adulte, quand nous parlons de messages haineux, quelle est la logique derrière notre comportement? C'est sur ce sujet que vient d'étudier une étude d'opinion réalisée sur Internet avec un peu plus de 1 000 personnes.

Première leçon, il y a beaucoup de contenu haineux. 53% des internautes ont déjà été la cible ou le témoin d'un contenu haineux. Au sommet du classement? Les remarques sexistes et racistes qui constituent 44% des cas. Ensuite? Ce sont la discrimination physique, l'islamophobie, l'homophobie, la xénophobie ou l'antisémitisme. Tout le petit attirail de la haine sur les réseaux sociaux …

Selon l'étude, les plus jeunes sont aussi les plus concernés, mais cela peut vouloir dire surtout qu'ils sont les plus conscients du problème.

Seulement 20% du contenu haineux est rapporté

Que font les gens au contenu haineux? En fait, rien du tout. C'est le cas de la grande majorité des Français dans cette étude.

  • 32% ferment tout de suite la page Web
  • 26% ne font rien et continuent comme si de rien n'était.
  • 20% bloquent l'auteur
  • 14% en parlent.
  • 9% ont répondu au message

Mais le réflexe de signaler des contenus problématiques à la plate-forme n’est intégré que par 20% des personnes concernées. Selon Laetitia Avia, députée de Paris, ce serait la faute au découragement des internautes.

Parfois, il est vrai que l’on préfère témoigner de ce qu’on a vécu dans un statut Facebook ou dans un tweet plutôt que dans un commissariat de police, car c’est une approche qui n’est pas évidente.

L'absence de réaction des plates-formes aux rapports est également signalée comme un problème récurrent. Parmi les mesures à l'étude? Un organisme de réglementation ou une approche simplifiée pour un rapport.

La source



Source link